Nokia achète Alcatel et ne forme plus qu’un à présent

L’opération a coûté 15,6 milliards d’euros. Le siège du nouveau groupe, Nokia Corporation, sera installé en Finlande, mais promet une forte présence en France.

Ce qui n’était encore qu’un projet mardi devient une fusion officielle. Le groupe finlandais Nokia a annoncé ce mercredi sa fusion avec son concurrent Alcatel pour créer un leader des technologies innovantes.

Risto Siilasmaa sera nommé président du conseil d’administration et Rajeev Suri, directeur général. Le conseil d’administration sera composé de neuf ou dix membres dont trois administrateurs d’Alcatel-Lucent, dont le vice-président du conseil.

« Ensemble, Alcatel-Lucent et Nokia ont l’intention d’être les pionniers en matière de technologies et de services de réseau de prochaine génération et seront capables d’offrir une connectivité continue en toute transparence et sans limite », assure l’actuel PDG de Nokia, Rajeev Suri.

Michel Combes, directeur général d’Alcatel-Lucent, affirme pour sa part que le rapprochement de Nokia et d’Alcatel-Lucent offrira une occasion unique de créer un champion européen et un leader global dans l’accès à l’ultra haut-débit, les réseaux IP et les applications sur le Cloud.

À la suite de cette fusion, le gouvernement avait fait part de son inquiétude des pertes d’emplois que cela causerait. Après une rencontre, ils ont été très soulagés : « Il n’y aura aucune destruction d’emplois en France. Le nombre d’emplois sera le même et même davantage. Nous avons eu tous les engagements de la part de Nokia », avait souligné le ministre de l’Économie Emmanuel Macron.