Open-source : le gouvernement français se « libère »
Le premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, a rendu publique une déclaration à tous les ministres français selon laquelle il faudrait établir un plan d’action urgent pour l’utilisation gouvernementale de LibreOffice et PostgreSQL. Toutefois, le plan d’action va encore plus loin. Slashdot a rapporté : « Il veut également qu’ils réinvestissent entre 5% et 10% de l’argent épargné – puisqu’ils n’ont plus à payer des licences logicielles propriétaires – et le dépensent en contribuant au développement du logiciel libre ». Ceci est en effet le dernier exemple de la vague de l’open-source en Europe.
L’aspect le plus intéressant dans la recommandation d’Ayrault est qu’il envisage d’avoir des développeurs du gouvernement ainsi que des fonds pour soutenir les meilleurs projets open-source à venir.
L’appel d’Ayrault est fortement la seule poussée vers l’utilisation du logiciel libre provenant de l’Europe. Dans ce cadre, Jim Norton, un brillant diplômé en technologies de l’information en Bretagne, a mené une nouvelle étude sur l’open-source ; et conformément aux résultats, il recommande avec insistance à tous les directeurs des systèmes d’information de choisir l’open-source au lieu des alternatives propriétaires.